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Chenilles processionnaires : c’est le moment d’agir

Protégez vos animaux et votre jardin de la prochaine génération de chenilles processionnaires

Les chenilles du Thaumetopea pityocampa (nom scientifique du papillon de la chenille processionnaire) sont descendues des arbres pour s’enterrer. C’est le moment où vous risquez de la croiser. C’est aussi le moment idéal pour les piéger, avant qu’elles ne deviennent des papillons prêts à s’envoyer pour créer une nouvelle génération.

Comment piéger les chenilles processionnaire ?

Elles se piègent à partir de phéromones. Il en existe pour chaque espèce mais aussi pour les processionnaires du pin qui sont très fréquentes à Samois-sur-Seine. Vous trouverez ces phéromones ainsi que des pièges sur internet, sur des sites spécialisés ou en magasin de jardinage.

Comment fabriquer un piège ?

Il vous faut :

  • Un récipient avec un couvercle ;
  • de l’eau ;
  • du liquide vaisselle ;
  • un bâton de phéromone

Versez de l’eau et un peu de liquide vaisselle (qui rend la noyade plus rapide) dans le fond du récipient. Faites un trou dans le couvercle du récipient et placez y le bâton de phéromone en veillant à ne pas le toucher avec vos doigts. Refermez le piège et installez-le sur un résineux à environ 2m de hauteur.

Comment ça marche ?

Le papillon mâle est attiré par les phéromones des femelles. Il pénètre dans le piège pour atteindre le bâton et retrouve bloqué. Il se fatigue et tombe dans l’eau où il se noie. Grâce aux phéromones, ce système sélectif ne capture que les chenilles processionnaires. Vous ne risquez donc pas de piéger d’autres espèces.

Ainsi, en capturant les mâles, c’est autant de couples processionnaires qui ne se formeront pas et ne produiront pas d’œufs fécondés. C’est donc autant de chenilles processionnaires qui ne « naitront » pas l’année prochaine !

Pourquoi les piéger ?

Attention, les chenilles processionnaires sont dangereuses pour vous et vos animaux. Leurs poils urticants peuvent provoquer :

  • des réactions allergiques et dermatites
    • chez l’Homme : irritations cutanées, des éruptions cutanées sévères, des démangeaisons, et des réactions allergiques graves en cas de contact avec la peau, conjonctivites et inflammation oculaires en cas de contact avec les yeux ;
    • chez l’animal : irritations cutanées, inflammations sévères de la gueule, de la langue et de l’appareil digestif, conjonctivites et inflammation oculaires en cas de contact avec les yeux ;
  • des problèmes respiratoires
    • irritations des voies respiratoires, des difficultés à respirer, des maux de gorge et des symptômes asthmatiques.

Alors, prêt à piéger des processionnaires ?