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1% culture – Une nouvelle oeuvre d’art à Samois

A la Samoisienne…la seconde vie artistique d’un séquoia

Après un été à l’œuvre sur le site de la Samoisienne, Alain-Marie Parmentier a terminé et livré la sculpture du 1% artistique de Samois. Sa création offre une seconde vie à ce vénérable séquoia et lorsque l’œuvre sera à son emplacement définitif, elle deviendra le point de départ pour les nombreux visiteurs de ce site remarquable, avec ses rochers, où commencent de très belles promenades notamment vers la Tour de Samois.

Le séquoia a été travaillé patiemment tout l’été et révèle des formes et des couleurs magnifiques. Le choix de l’abstraction laisse libre cours à l’interprétation de chacun. C’est ainsi que les enfants de l’école élémentaire de Samois, rassemblés vendredi 23 septembre y ont vu un trône, un rocher, une cascade, une main, un éventail ou encore une ville ou tout simplement la nature !

Pour l’artiste, l’important est l’élan vital qui s’en dégage et entre en résonance avec la forêt toute proche. Pour l’anecdote, beaucoup de Samoisiens auront un petit morceau de séquoia en souvenir chez eux, chacun ayant pu prendre un échantillon de chute de bois.

Le sculpteur : Alain Marie Parmentier

Installé à Nantes, il a eu le bonheur de vivre à Héricy pendant 10 ans, face à l’Ile du Berceau trait d’union entre les deux rives de Seine. Son travail s’exprime sur différents supports, le bois, la pierre ou la terre, autour de thèmes fortement liés aux milieux naturels.

Objectif du projet :  lllustrer l’identité culturelle de Samois en mettant en valeur le lien entre Samois et de la forêt sur un lieu collectif : la Samoisienne.

Cette bille de bois brut pèse entre 2.5 et 3 tonnes, développe une circonférence de 4.5 m à la base et mesure 3.20 m de hauteur. Dénichée en Sologne, elle étaut à l’origine destinée à être travaillée par Bernard Foucher, un sculpteur orléanais aujourd’hui disparu.
Assurer en quelque sorte une continuité d’esprit dans la transformation d’un support dédié à la sculpture est déjà en soi émouvant.
Savoir ensuite que cet arbre solitaire provient du parc d’une abbaye bénédictine des bords de Loire n’est pas anodin.
l’arbre a été planté vers les années 1860-1870, sans certitude quant à l’événement lié à cette plantation. Ce qu’on sait de son histoire plus récente : fin des années 1960 un coup de foudre l’a décimé. Affaibli par les sécheresses successives il dut être abattu dans les années 2000 à 2004.

On dit souvent que le sculpteur sur bois offre « une seconde vie » aux arbres. Ce prolongement, cette continuité symbolique traduite artistiquement doit être respectueuse de l’écosystème. Elle est en effet indissociable de la connaissance du « vécu de l’arbre », dans une lecture à la fois historique (milieu) et structurelle (conformation, qualités intrinsèque de l’essence).