Lieux touristiques à Samois

Haut-Samois

• La Mairie, datant de 1847, a servi d’école jusqu’en 1937. Le fronton, surmonté d’une cloche, est orné du blason de la commune et d’une horloge, installée en 1875.
• Le Foyer Django Reinhardt et la Bibliothèque étaient à l’origine, une boulangerie. Les bâtiments entourent une cour pavée à laquelle on accède par un porche.
• L’Eglise Saint-Hilaire -Saint-Loup est inscrite à l’inventaire des monuments historiques. Cette église dédiée à deux saints (ce qui est rare) a été édifiée au XIe siècle, mais a subi, dès le XIIe siècle, de multiples transformations. Plus d’information dans la rubrique L’église.
• Rue Auguste Joly : le manoir de la Voûte (IMH). Un ancien fief ayant appartenu à Pierre de Samois (XIIe siècle) avec une chapelle souterraine des IIIe et IVe siècles. (Ne se visite pas). A noter : les restes d’une partie du mur de soutènement, à l’angle de la rue du Puits Bardin et de la rue Auguste Joly, remarquable par sa maçonnerie en grès avec chaînages et barbacanes.
• Avenue de la Libération (derrière la salle des fêtes La Samoisienne) : la Tour, le rocher de Samois et ses alentours.
•  La Tour, construite au sommet du rocher en 1879, et jadis pôle d’attraction touristique (guinguette et portique à    balançoire), est aujourd’hui fermée au public.
•  Les rochers environnants présentent des formes étranges, notamment d’animaux. On y accède par le petit raidillon qui part de la Samoisienne.

A proximité :

• Le Gros Bourdon, figurant une sorte d’animal géant couvert d’écailles, porte une plaque en souvenir de René Maus, fondateur des sentiers samoisiens (1980).
• Le Pavillon Magnier du nom de son constructeur, aujourd’hui fermé, qui recouvre les pompes alimentant autrefois le village en eau potable.
• Le cimetière : tombeaux et tombes de personnages célèbres, notamment celles d’Alfred Tattet, des familles Orloff et Troubetzkoy et de Django Reinhardt, le célèbre guitariste de jazz (1910-1953).

Bas-Samois

• Plusieurs chemins, dits chemins de fuite, très utiles en cas d’inondation pour gagner le Haut-Samois : la rue du Petit Pont, le sentier du Larry, le sentier de l’Ancien Moulin (restes de l’ancien moulin des moines), la ruelle de la Grenouillère, située dans un ancien marécage.
• L’Avau-Terre, sans doute une déformation de l’Avant-terre, est un bras de la Seine.
• Les îles (Ile aux Barbier et Ile au Berceau). L’Ile du Berceau est reliée au quai par deux passerelles. L’une, en béton, située au débouché de la rue du Bas-Samois, est l’un des lieux les plus photographiés de Samois ; l’autre mène au petit square où a été installée, en juin 2010, la statue de Django Reinhardt, réalisée par Alain Vandenbrouck, artiste local.
• Le Quai de la République, avec sa halte fluviale, ses restaurants, ses vieilles maisons, a été l’un des paysages préférés des peintres impressionnistes. Le pont entre Samois et Héricy, les bateaux-lavoirs et l’écluse ont disparu. Seule a subsisté la maison du barragiste dans l’Ile aux Barbier.
• le chemin de halage qui mène au Petit Barbeau (2 km environ), haut en couleurs, avec les nombreuses péniches qui y stationnent en permanence.
• Les Affolantes des bords de Seine. Ces splendides villas (propriétés privées), construites à la Belle Epoque le long de la Seine, et baptisées ainsi par l’historien André Chatelain, sont de style éclectiques (classique, médiéval, art nouveau, anglo-normand…), très décorées à l’intérieur. Leurs noms évoquent presque toujours l’eau qui ruisselle ou les sources qui affleurent partout. (Villa « Ruisselle-sous-Bois », Villa « Les Fontaines-Dieu »…)
• La plus représentative, la villa Les Fontaines-Dieu, au 1 Quai Franklin Roosevelt inscrite depuis 2002 à l’inventaire des monuments historiques, était à l’origine une maison forestière, transformée entre 1896 et 1912 en une demeure luxueuse par l’architecte Eugène Cottin (linteaux de fenêtre de style gothique, colombages…)
• Le long du chemin du Petit Pont : la villa « Les chimères », originale par son orientation. A noter : sa façade insolite et exubérante : loups, choux et monstres fabuleux sur le tympan du portail et le pignon côté Seine, chimères sur les frontons au-dessus des baies. (Plus de renseignements dans le livre de Françoise Laborde : Les Affolantes du Bord de Seine.)

• A proximité du Pont de Valvins : le hameau des Plâtreries. Également appelé jadis Port-à-l’Anguille (pour rappeler un petit port de pêche à l’anguille). S’y trouvent de belles demeures, parmi lesquelles La Pêcherie qui fut autrefois un restaurant réputé sous le nom de A la Bonne Matelote… et la maison qui abrita les amours clandestines de Victor Hugo.
• Le Pont de Valvins, construit en 1825, maintes et maintes fois modifié et démoli, a été reconstruit en 1977. A proximité : le très ancien domaine de la Madeleine (Château ou Ermitage et Moulin) où Alfred Tattet, l’un des propriétaires, accueillait son ami Alfred de Musset, et le château de Bellefontaine qui fut la résidence du prince Troubetzkoy, ambassadeur du Tsar de Russie à Paris, et de ses descendants, la famille Orloff.

Dans le village vous retrouverez sur les monuments historiques des plaques réalisées en collaboration avec l’association Les Amis de Samois.

Plan des plaques