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Lutte contre le frelon asiatique

Qui il est, comment et pourquoi lutter contre l’invasion du frelon asiatique ? Tout ce qu’il faut savoir sur cette espèce qui menace dangereusement notre biodiversité.

Comment lutter contre le frelon asiatique ?

  • En installant des pièges 

Selon les recommandations du groupement sanitaire apicole de Seine et Marne, le piégeage de printemps des reines frelons asiatiques est l’un des moyens efficaces pour réduire le nombre de nids et contrôler la prolifération de l’espèce. Un piégeage collectif avec un maillage du territoire est la clé de la réussite. Cette action début se termine le 30 avril, date à laquelle tous les pièges devront être retirés. Comment réaliser un piège ?

Pour vous aider il existe un groupe whatsapp que vous pouvez rejoindre grâce à ce lien. Ce groupe a été créé pour accompagner les piégeurs, mais aussi pour comptabiliser et géolocaliser les reines piégées afin de remonter des informations précieuses.

  • En repérant les nids 

La destruction des nids de Frelons Asiatiques est prise en charge :

    • à votre domicile, par la commune ;
    • sur le domaine public, par la CAPF.

Les interventions sont assurées par le Groupement de Défense Sanitaire Apicole du 77, garantissant de bonnes pratiques de protections environnementales.

Si vous repérer un nid sur la commune, chez vous ou sur le domaine public, signalez-le en mairie au 01 64 69 54 69 ou par courriel à mairie@samois-sur-seine.fr. N’oubliez pas de communiquer vos coordonnées et l’emplacement du nid.

Contre le frelon asiatique, Samois-sur-Seine s’engage !

En 2023, une équipe de journaliste de France 3 s’est rendue à l’école de Samois-sur-Seine pour réaliser un reportage dans lequel les enfants apprennent notamment à réaliser des pièges à frelons asiatiques.

En savoir plus sur le frelon asiatique

Le frelon Asiatique est classé « espèce exotique envahissante »

Le frelon asiatique est un danger pour la biodiversité. Il chasse les abeilles mellifères pour nourrir ses larves et satisfaire les besoins en protéines nécessaires à la croissance de sa colonie. Les dégâts sur les ruches s’effectuent par le prélèvement direct d’abeilles, mais aussi et surtout, par le stress et l’affaiblissement progressif que leur présence en continue induit sur les abeilles. Il se nourrit aussi d’abeilles sauvages, de guêpes ainsi que d’autres pollinisateurs tels que les syrphes, les diptères et certaines espèces de papillons. Les adultes ont besoin de glucides qu’ils trouvent sur les fruits qui les attirent. Dans certaines régions les frelons asiatiques ils sont également attirés par les stands de viande ou de poissons dans les marchés en plein air, sur les étals des pâtisseries, dans les ports de pêche et les lieux d’ostréiculture.

L’impact de la prolifération de ce frelon sur l’agriculture, et les services de pollinisations doit donc nous inquiéter.

Qui est-il ? Comment le reconnaître ?

Ce frelon se distingue facilement de notre frelon européen (espèce protégée dans l’UE) par sa taille et sa couleur caractéristique.

    • Ses pattes sont jaunes.
    • L’adulte, plus petit que son cousin local, mesure environ 3 cm de long.
    • Son thorax est brun foncé et son abdomen présente des segments bordés d’une fine bande jaune orangé.

Originaire d’Asie il est arrivé en France dans le sud-ouest accidentellement et a colonisé l’ensemble du territoire Français et est répertorié dans les Etats de l’Union Européenne Sa prolifération préoccupante est un danger pour notre biodiversité.

  • Son nid : Les frelons asiatiques fabriquent un nid qui peut mesurer 1,20 m de hauteur pour 80 cm de diamètre, perché généralement en haut des arbres, à la lumière. Les plus grands peuvent produire plus de 13 000 individus au cours de la saison (d’avril à novembre) et peuvent contenir à l’automne près de 2 000 ouvrières qui élèvent au moins 500 futures reines fondatrices, mais probablement plus d’un millier, et autant de mâles. Le nid n’est pas réutilisé la saison suivante.
  • Sa reproduction : En automne (octobre à novembre) les femelles reproductrices de la future génération quittent le nid en compagnie des mâles pour s’accoupler ; elles sont les seules à hiverner tandis que les mâles, les dernières larves et les ouvrières meurent. Les femelles fécondées sont les reines fondatrices qui, au printemps suivant commencerons à fonder de nouvelles colonies. La prolifération de l’espèce est exponentielle.